Moving from the problem of defining how medieval speculation conceived the aesthetic dimension of art, this essay purposes an insight into the aspects that describe the peculiarity of the Byzantine conception of beauty and art. Surpassing the noetic perspective established by Platonic thought – shared also by Western medieval philosophy – according to which beauty is an intelligible model subsisting in itself as an autonomous entity, the Byzantine proper vision conceives beauty as a divine energy. The implications of this perspective (...) lead us to investigate its connection with some of the most original achievements of Byzantine speculation, such as hypostatic ontology, theology of deification, eikonic thinking, and especially sophianic gnoseology, which permit us to overcome the dichotomy of the intelligible and the sensible domains of reality. (shrink)

Cette étude tente de définir la conception du mal dans la pensée patristique orientale et dans la théologie ascétique byzantine en rapport avec la nouvelle vision ontologique élaborée par les auteurs byzantins. Les auteurs considérés aboutissent à une synthèse entre les positions de la philosophie ancienne à l'égard du mal, qui s'efforça de lui trouver une place dans l'ordre cosmique, et la position biblique, qui situait la cause du mal seulement dans le libre choix descréatures rationnelles (hommes et anges). L'élaboration (...) de cette synthèse amènera les Pères orientaux à une systématisation capable de surpasser les limites de l'ontologie cosmologique ancienne et de bâtir une nouvelle vision de la réalité dans laquelle la volonté joue un rôle central. Dans cette nouvelle perspective, issue de l'anthropologie biblique et des disputes christologiques, les dynamiques du mal trouvent explication dans le contexte de l'économie de la création et en vue du but de la déification trans-naturelle de l'homme, but dans le quel on peut reconnaître le fondement doctrinal soit de la théologie soit de la vie ascétique byzantine. (shrink)

Cette étude tente de définir la conception du mal dans la pensée patristique orientale et dans la théologie ascétique byzantine en rapport avec la nouvelle vision ontologique élaborée par les auteurs byzantins. Les auteurs considérés aboutissent à une synthèse entre les positions de la philosophie ancienne à l'égard du mal, qui s'efforça de lui trouver une place dans l'ordre cosmique, et la position biblique, qui situait la cause du mal seulement dans le libre choix descréatures rationnelles (hommes et anges). L'élaboration (...) de cette synthèse amènera les Pères orientaux à une systématisation capable de surpasser les limites de l'ontologie cosmologique ancienne et de bâtir une nouvelle vision de la réalité dans laquelle la volonté joue un rôle central. Dans cette nouvelle perspective, issue de l'anthropologie biblique et des disputes christologiques, les dynamiques du mal trouvent explication dans le contexte de l'économie de la création et en vue du but de la déification trans-naturelle de l'homme, but dans le quel on peut reconnaître le fondement doctrinal soit de la théologie soit de la vie ascétique byzantine. (shrink)